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La petite maison dans les marais

La petite maison dans les marais
Derniers commentaires
10 janvier 2009

Une page se tourne

Cela fait un trimestre que nous avons quitté les marais pour l'Ile d'Yeu. Il était donc temps de changer le décor... Je vous retrouverai avec joie sur Entre la mer et le ciel pour continuer à papoter, échanger des idées, prendre des nouvelles, bref un nouveau blog, mais toujours le même esprit !

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9 janvier 2009

Blog-rencontres

Il faut quand même que je vous dise qu'avant de finir l'année 2008, j'ai eu l'immense joie de rencontrer 2 blog-copines !!!

Je suis allée chez elle et chez elle : des moments très sympathiques, à renouveler dès que je reviendrai sur Paris (ou qu'elles voudront venir sur l'Ile ;D)) - sans rigoler, c'est une invitation très sérieuse -

Ici, ambiance thé, feu de cheminée, un tête à tête agréable et chaleureux par ces grands froids. J'étais contente de m'évader quelques heures dans Paris, laisser les petits à leur papa complaisant pour la circonstance et papoter, papoter, papoter. C'est très bon pour le moral, et je crois bien qu'elle s'y connait pour remonter celui des autres ;D)

, c'était famille, enfants, enfants, enfants ! Quand on aime, on ne compte pas ;D)) Nos maris se connaissaient déjà (son mari est un ami de fac de ma soeur et nous nous étions déjà tous rencontrés avant qu'il ne rencontre son épouse. C'est clair ?), alors tout s'est passé très simplement. Un excellent moment, tout le monde était ravi et nous nous incrusterons encore !!!

En bref, merci à vous deux et à très bientôt !

9 janvier 2009

Mise à jour...

C'est avec joie que toute la famille se joint à moi et vous adresse ses meilleurs voeux pour l'année 2009 qui commence. Que chacun reçoive la paix, trouve comment réaliser ses projets, et soit uni à ceux qui lui sont chers.

P1030290

En pleine hibernation, je me suis remise au tricot, activité que j'ai du mal à soutenir en général, le résultat venant quand même bien moins vite qu'en couture, mais qui me fait un bien fou pour patienter les 4 derniers mois de grossesse. Rien d'extraordinanire quand même : une écharpe pour Monette (elle l'a sur la photo), et ses 2 aînés en veulent une. Donc je fais des écharpes en série, avant de me relancer dans la layette. Et la layette j'aime bien parce que ça monte vite ;D))

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Là c'était dimanche dernier, et la photo finie, c'est hier soir. En côte 2/2 dites "fausses côtes anglaises" sur le catalogue "fil d'art" qui la proposait. Il suffit de monter ses mailles en prenant un multiple de 4 afin que tous les rangs se superposent. Une fois la largeur désirée obtenue, on monte 2 mailles endroit, 2 mailles envers...

Sinon, quelques nouvelles du BB 5, mesuré mercredi sous toutes ses coutures, et surtout il a accepté de montrer s'il était XX ou XY... Mais c'est un secret extrêmement bien gardé ! En fait, je suis incapable de tenir jusqu'à la naissance alors qu'il est si facile de le savoir au cours de l'écho. Si les échographies n'étaient pas systématiques, je n'en demanderais pas une exprès, mais là, puisqu'elles existent... Pourquoi s'en priver, et se priver de se préparer à faire venir au monde un petit gars ou une petite fille. Mais ça n'est que mon point de vue et je ne crois pas qu'il y ait lieu d'en faire une polémique. Par contre, MyLove ne partage pas cet avis et demande avec insistance à connaître la surprise à la naissance. Pour Colombe, la fuite a eu lieu 10 jours avant la naissance... Espérons pour son plaisir qu'il n'y en aura pas cette fois-ci ;D) Ce qui est sûr, c'est que si nous avons choisi de chacun suivre notre idée, et ben en fait ça ne me plaît pas du tout !!! Je n'aime pas que nous ne soyons pas au courant en même temps des choses de notre vie, que nous ne soyons pas unis complètement. Mais bon, on peut dire qu'on était d'accord sur le fait qu'il ne fallait pas imposer son point de vue, mais aussi, on peut voir qu'aucun de nous n'a voulu céder pour faire plaisir à l'autre. Bon, tout ça pour dire que le petit  (bébé) se porte à merveille que nous nous apprêtons à donner le jour à un géant qui fait déjà presque 700 gr (5 mois de grossesse hein) selon les estimations !

A bientôt avec une nouvelle écharpe ;D)

25 décembre 2008

Halte spi... de Noël

En union avec La Marquise de Carabas, et Ecclesiola Rozeli, voici la halte spi d'aujourd'hui.
Vos intentions de prières sont toujours les bienvenues

200705_champaigne_nativite

Le monde s’émerveille, dans le silence de la nuit, un enfant nous est né, un fils nous est donné.

Que chacun reçoive sa paix, sa joie !

Rayonnons de la joie de

la Nativité

, le Sauveur est venu parmi les hommes

22 décembre 2008

Couture... ENFIN

C'est vrai que je les ai fait ces pantalons intemporels... Le premier est fini depuis une semaine, le deuxième a été fait hier après-midi en 1 h 30. Entre les deux, j'ai commencé les pantacourts pour les filles sur le même patron, mais il me manque du fil bleu pour finir, alors ça partira avec les petits ouvrages à finir pendant les vacances ;D)

Pour les impressions, je suis trop contente de ma découverte du velours : Ca se coud tout seul ! Même pas besoin de bâtir... Le pied absolu

Les photos :

pantalons

OK on ne voit pas grand chose... Et surtout pas le gros défaut du pantalon de Camille dont le devant et le dos n'ont pas été coupés dans le même sens, fatal avec du velours. Mais ils ont l'air heureux dedans non ? Pour le rapport qualité/prix, c'est imbattable : 2 euro le mètre de tissus chez Myrtille ;D)

Et la photo d'hier soir :

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Z'avez vu ? Le soleil ne tombe pas dans la mer !!! C'est la première fois que je m'en rends compte (je sais je ne suis pas super visuelle).

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20 décembre 2008

Mère porteuse : l'humanité de l'enfant en péril

Par Catherine Dolto (lu sur lefigaro.fr)

TRIBUNE -  Alors que la Cour de cassation a rendu mercredi un arrêt qui confirme le caractère illégal de la pratique des mères porteuses en France, la fille de Françoise Dolto, médecin et haptopsychothérapeute, met en garde contre la tentation de la gestation pour autrui.

Au centre du débat sur la mère porteuse, il convient de placer l'intérêt de l'enfant à naître. Que signifiera cette manière d'arriver au monde pour l'enfant ainsi porté, tout au long de sa vie et de celle de ses futurs enfants ? Ces questions sont complexes. Les réponses, souvent militantes, voire dogmatiques, oublient trop souvent ce que l'on sait aujourd'hui de la vie prénatale.

Vaut-il mieux que la mère porteuse s'attache à l'enfant avant de l'abandonner ou qu'elle le porte en se coupant le plus possible de lui ? La seconde solution est à coup sûr plus pathogène. Est-il souhaitable de garder un lien entre la porteuse et le porté ? Cela n'est pas certain. Peu de voix se soucient de la charge de souffrances qui accompagneront inévitablement de tels dispositifs. Celle de la mère qui abandonne, celle de ses autres enfants (la future loi imposerait qu'elle en ait), celle de son compagnon et celle de l'enfant à naître, si poreux, dès la vie prénatale, aux affects de ceux qui l'entourent. Comment préserver le sentiment de sa dignité quand on est le résultat d'une transaction, d'un contrat, d'une livraison ?

Peut-on accepter que le désir - la «nécessité», disent certains - d'avoir un enfant porteur de mêmes gênes que soi pousse un couple d'humains à le produire et le commander comme on le ferait d'un objet ou d'un animal de compagnie ?

On peut souffrir de ne pas pouvoir avoir d'enfants et l'adoption n'est pas toujours facile. Mais il y aura toujours des enfants à aimer, à soutenir, à accompagner, même sans lien de parenté avec eux. Sans possession. Que signifie ce «droit à l'enfant» brandi aujourd'hui comme une évidence ?

La France envisage aujourd'hui de légiférer dans l'urgence sous prétexte que d'autres pays l'ont déjà fait. L'exemple de la Russie où des femmes riches font porter leur enfant par une autre devrait faire réfléchir… Ce qui est en cause, c'est le statut de l'enfant comme sujet. En le traitant en objet convoité, auquel chacun a droit s'il peut payer, en lui proposant comme premier lien affectif, fondateur, un marché de dupes entre ses parents et une femme qui accepte d'être ainsi utilisée un temps pour disparaître ensuite, c'est l'humanité même de l'enfant que l'on met en péril.

La situation de l'enfant né d'une mère porteuse n'est pas comparable avec celle de celui qui est abandonné puis adopté. Ce dernier est conçu naturellement, même si c'est dans les conditions difficiles, sans projet d'abandon. Ce qui constitue une rupture éthique dont nous devons mesurer la gravité, c'est le nouage, au même instant, d'une procréation manipulée par la technique médicale et d'un abandon programmé. C'est dans l'intention que se joue l'essentiel. Cela se pratique déjà tous les jours chez les éleveurs qui veulent obtenir des animaux de qualité.

Et que dire d'une société qui ne veut pas voir ce que signifie pour une femme le fait d'«offrir» son corps pour une transaction économique dont un enfant est l'enjeu ? Comment croire que celles qui le feront contre un simple dédommagement le feront par pur altruisme, dans la limpidité d'un don de soi et de l'enfant qu'elles auront porté, dans un acte exempt de complexités névrotiques potentiellement pathogènes pour elles, pour leurs autres enfants et pour celui qu'elles auront ainsi abandonné ? On dépasse là le cap de l'enfant objet. Permettre que l'enfant soit «commandé» et payé pour être conforme, dans son ADN, au lignage parental, c'est tirer le groupe humain que nous sommes, vers sa «mammiferité» plutôt que vers son humanité. C'est nier les avancées qui ont été faites dans la connaissance de la petite enfance durant ces trente dernières années.

Vers 1975, le nouveau-né était encore souvent considéré comme un tube digestif vaguement sophistiqué, sans émotions ni sentiments. Chercheurs et cliniciens du monde entier ont prouvé depuis combien cette vision erronée est pathogène. Ils ont validé les certitudes que certains psychanalystes avaient avancées dès 1939, disant que l'éducation commence bien avant la naissance. En effet, la vie affective du petit humain est intense dès son plus jeune âge. On sait maintenant qu'il n'y a non pas une, mais des mémoires. Ces mémoires multiples, inscrites dans la chair, influencent notre manière d'orienter nos vies. Tout être humain est en partie modelé par son histoire et celle de ses parents. Ses émotions pendant sa gestation laissent des traces profondes qui se manifesteront en terme de santé physique et psychoaffective au cours de sa vie.

L'accompagnement haptonomique de la grossesse et de la petite enfance nous apprend beaucoup en ce domaine. Dès sa vie prénatale, l'enfant est curieux du monde qui les entoure, lui et sa mère. Bien avant d'avoir une audition, il perçoit les vibrations des sons. Très vite, il discrimine les voix. Ces traces mnésiques vocales perdurent étonnamment longtemps.

Avec ou sans haptonomie, parents et thérapeutes connaissent la manière dont le lien précoce marque la relation parents-enfants. La façon dont la grossesse est survenue, dont elle a été acceptée, dont elle s'est déroulée, les circonstances de la venue au monde de chaque enfant, les sentiments de peur, d'angoisse, de joie, les sentiments de culpabilité qui entourent ces périodes, tout cela colore fortement le lien qui se tisse entre l'enfant et sa famille.

Dans les heures qui suivent son arrivée dans le monde aérien, il est essentiel que le nouveau-né puisse se dire : «C'est bien eux, donc c'est bien moi.»

L'humain est un mammifère singulier, d'une espèce nidicole, dont les petits ne peuvent se développer sans un entourage protecteur pendant les premières années. Nous dépendons des autres, mais d'une manière différente des animaux qui vivent en groupe. Avoir inventé le néocortex fait de nous des mammifères dotés de parole et de mémoire. L'imaginaire, le symbolique, la parole, nous rendent assoiffés d'amour, de sécurité, de besoin d'espérer.

Il existe un lien étroit et actif entre la manière dont une société encadre la gestation et la petite enfance et l'évolution que les enfants ainsi traités feront subir à leur cadre social. La question qui se pose implicitement à toutes les cultures est la suivante : comment tirer le petit mammifère humain vers son humanité plutôt que l'abandonner à ses pulsions de consommateur, y compris dans son rapport à autrui ? Cette question en entraîne une autre : comment canaliser la violence pour permettre la vie en groupe ? Les réponses sont complexes et diverses mais il semble se dégager un consensus, toutes pratiques thérapeutiques et pédiatriques confondues, pour dire que l'humanisation par l'accueil des parents et de l'enfant, un sentiment de sécurité affective, de continuité, donné aux petits et grands par le geste et la parole, sont des moyens efficaces et peu onéreux. Aider ainsi chacun à trouver du sens à sa vie et à ce qu'il fait est, à ma connaissance, la meilleure manière d'équilibrer l'horreur d'être un humain avec la merveille d'être un humain.

Dans les projets législatifs actuels, que deviennent ces questions essentielles ?

16 décembre 2008

J'en suis toute émue...

Mais comme cela doit être dit, je ne garderai pas le secret : j'ai été élue par notre Poupette Nationale, cette fée de la blogo,

weblog

Alors dans mon blog qu'est-ce qu'on trouve... Un peu de spi, quand la halte du mardi est bien rodée (no comment), un peu de couture, quand je m'y mets, quand j'ai le temps, et parce que je n'ai pas honte à côté des merveilles que font tant d'autres de pouvoir partager mes petites victoires qui sont autant d'encouragements pour celles qui n'oseraient pas à se lancer, quelques coups de g......, et puis je vous partage comment grandissent nos enfants, avec l'école à la maison, un choix qui s'est imposé à nous pour qu'ils apprennent et s'enrichissent de tout ce qui pourra leur servir plus tard, ou l'allaitement pour les plus jeunes, qui pour moi est aussi important que l'instruction (et c'est peu dire).

Tout ça pour dire que j'ai eu des visites très variées, des personnes 100% d'accord avec moi, ça permet de se dire qu'on n'est pas complètement seul à penser ce qu'on pense et ça fait du bien. D'autres qui ne comprenaient pas tout, ne partageaient pas tout, mais c'est bon aussi d'échanger, de s'enrichir, de changer d'avis ou au contraire de se conforter dans ce qu'on croit, le tout avec le plus grand respect et dans la délicatesse. Et puis elles sont rares, mais il y a eu celles qui ne comprenaient pas mais refusaient l'échange, voire se sont montrées agressives (et franchement, si on ne veut pas échanger, ça ne sert à rien de laisser un com' ou un mel, non ?). Et là, ben j'ai même hésité à fermer le blog. Et puis j'ai changé d'avis, j'ai décidé de ne pas bouger d'un pouce ma ligne directrice, parce que ce blog me ressemble pas mal je trouve, parce que nous sommes en démocratie et que je suis contre les fatwa, et que si ce que je mets sur mon blog n'intéresse pas ces personnes, les énerve ou leur donne des réactions agressives, je leur rappelle qu'elles ne sont absolument pas obligées de le lire. Donc c'est reparti comme en 40 et dès que j'ai un moment, je retravaille la déco pour qu'elle soit un peu plus en phase avec notre nouveau lieu de vie, qui n'est plus les marais si vous avez suivi...

Bon assez parlé de moi, et voyons à qui je vais renvoyer la balle...

D'abord, je choisis Titoubrun, que j'ai eu la joie de retrouver après avoir partagé un boulot d'étudiante ensemble (pionne de la LH). Je découvre avec son blog un talent de couturière que j'étais loin d'imaginer, une minutie et une maîtrise de la technique qui me font envie, et en plus ses enfants sont adorables

Ensuite, il y a Cécile qui ouvre chaque jour sa porte et dont les mots me transportent. Elle fait des photos d'une poésie et d'une justesse que parfois, si je n'ai pas le temps de tout lire, je regarde juste un peu par la fenêtre et je me suis déjà un peu évadée.

Après (mais ça n'est pas un classement, elles sont toutes à la première place ;D)) je vous dirais que j'aime bien aller chez Agnès parce que le cadeau que leur a fait l'existence est assez rare pour être suivi de près, qu'elle est d'une gentillesse extrême (c'est pas la seule dans la blogo). Et dans le même ordre d'idée, il y a aussi Sixtine, mais surtout sa maman (;D)) qui me fait voir la vie un peu plus rose et plus profonde et sait comme personne être attentive, à l'image d'Amélie.

Je ne parle pas de la Marquise, de Ecclesiola Rozeli, mais compagnes de Halte spi... mais j'en pense tout autant de bien. Et puis dans la catégorie on se connait ou presque, je n'oublie pas non plus Mme Samovar et Mme Lys et Patine, avec qui nous partageons les mêmes sources communautaires, Lady Grey dont nos mamans sont amies d'enfance,  la Fée Poupette, parce que personne n'a dit qu'on n'avait pas le droit de relancer celle qui nous a nommé, que son blog est plein d'idées, toujours vivant, drôle, comme l'après-midi que nous avions passée chez elle et qui je l'espère se renouvellera, et Castille pour les mêmes raisons que Poupette, même si la visite n'est pas encore faite mais ne devrait plus tarder.

Maintenant, tous mes liens auraient pu être cités puisque j'y vais au moins une fois par jour, chercher des idées, des discussions, des voyages...

Ah, avant de poster, je voulais quand même donner un prix spécial à Pimprenelle, parce qu'elle me fait rire, qu'elle est très attentionnée, et qu'elle m'avait envoyé un cadeau.

Euh, ça fait 13 tout ça, alors je vais m'arrêter, même si on ne m'a pas informée d'un numerus closus !

16 décembre 2008

Halte spi du mardi

En union avec La Marquise de Carabas, et Ecclesiola Rozeli, voici la halte spi d'aujourd'hui.
Vos intentions de prières sont toujours les bienvenues

Etre ou ne pas être

Saint Matthieu 21, 28-32

Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ’Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne.’ Celui-ci répondit : ’Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ’Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ». Jésus leur dit : "Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole."

Prière d’introduction Seigneur, je me place humblement en ta présence. Je te rends grâce pour ces moments précieux passés avec toi. Aide-moi à bien prier, afin de comprendre la leçon que tu veux m’enseigner aujourd’hui.

Demande Seigneur, aide-moi à voir que le plus important dans ma vie est de te suivre fidèlement.

Points de réflexion

1. Un homme avait deux fils. Les deux fils de la parabole ont des attitudes bien différentes. Le premier, celui qui n’obéit pas à son père, est respectueux et obligeant mais n’a pas l’intention de faire ce que son père lui demande. L’autre se montre impoli, même rebelle et au moins au début il n’a probablement pas non plus l’intention d’obéir à son père. Toutefois, il se repent finalement et il va à la vigne. Jésus fait le parallèle avec ceux qui l’écoutent. Il leur dit que Jean a donné un exemple de vie sainte et pénitente, en prêchant le Royaume du Messie à venir, mais les chefs religieux n’ont voulu ni admettre qu’il était envoyé par Dieu ni observer ses enseignements. En revanche, les pécheurs ont bien accepté le message de Jean en changeant de vie.

2. La cohérence. Il est tellement facile de vivre d’apparences. Parfois nous feignons la piété et la droiture, alors que, en notre for intérieur nous nous laissons guider par nos intérêts personnels. Souvent l’envie, l’avarice ou d’autres passions ternissent nos intentions et notre âme. Nous sommes comme le fils qui a dit « oui » à son père, mais qui ensuite n’a pas fait ce qu’il avait promis. Est-ce que je me contente de ‘paraître’ ? Mes actions et mes paroles (qui se voient), mon cœur et ma pensée (qui ne se voient pas) concordent-ils ?

3. Dieu ne demande jamais l’impossible. Jésus nous enseigne, par l’image de l’autre fils, qu’il est toujours possible de retourner vers Dieu. Dieu ne ferme jamais la porte aux âmes à cause de leurs mauvaises actions ou leur esprit rebelle. Si une âme veut retourner à Dieu et changer de vie, elle peut le faire et Dieu l’accueillira toujours les bras ouverts. Nous sommes ce que nous faisons. Dieu mesure notre amour selon l’accomplissement de sa volonté. A chaque moment, c’est cela qui me définit. Si je veux rétablir une bonne relation avec Dieu, il s’agit simplement de me repentir et de commencer à m’efforcer de faire sa volonté.

Dialogue avec le Christ Père très bon, souvent je me laisse prendre par la faiblesse. Ma nature humaine est en conflit continuel avec ton message évangélique. Pourtant, je sais que tu veux mon bonheur et que les efforts faits ici-bas sont minimes comparés au bonheur qui m’attend au Ciel. Aide-moi, à l’exemple de ton Fils Bien-Aimé, obéissant jusqu’à la mort, à accomplir joyeusement et fidèlement ta volonté à tout moment.

Résolution J’examinerai le plus intime recoin de ma conscience afin de trouver et donner à Dieu ce qu’il m’a demandé et que je n’ai pas voulu lui donner auparavant.

from catholique.org

13 décembre 2008

Prophétie...

Phrase prémonitoire prononcée par Thomas JEFERSON en.....1802.

" Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques, et toutes les institutions qui fleuriront autour, priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis."

Thomas Jefferson

9 décembre 2008

Lire et écrire

Pétition pour la refondation de l’école

logo lire-ecrire.org

Les résultats du système scolaire chutent régulièrement depuis une quinzaine d’année. Environ 160 000 élèves sur un contingent de 800 000 quittent l’école à 16 ans sans aucune qualification, et avec une maîtrise insuffisante des savoirs de base. L’école ne joue plus son rôle d’ascenseur social. En cause, une massification mal pensée, des programmes allégés, des méthodes pédagogiques inopérantes, une formation des maîtres déficiente. Le maillon faible est, à n’en plus douter, l’école primaire.

Faisant ce constat, Laurent Lafforgue, membre démissionnaire du Haut Conseil de l'Éducation, décide de lancer une pétition pour la refondation de l’école en 2007. Plus de 12 000 personnes l'ont signée.

En 2008, Xavier Darcos publie de nouveaux programmes pour l’école primaire. L’Association Lire Ecrire décide de soutenir ces programmes. Certes, ceux-ci ne sont pas parfaits et les points de désaccord ont été longuement présentés sur notre site. Mais, nul ne peut le contester : ils constituent une première étape dans cette refondation de l’école que Lire Ecrire appelait de ses vœux depuis 2002.

La question est-elle pour autant résolue ? Bien sur que non. Il ne suffit pas d’édicter une loi ou des programmes pour que la réalité change. Ces nouveaux programmes ne sont qu’une des conditions du changement : tout reste à faire pour vaincre les résistances qui se sont aussitôt manifestées dans les rangs des enseignants, désinformés par leurs syndicats, ou trop imbus de leurs pratiques pédagogiques pour envisager d’en changer.

Il y a aussi ces enseignants qui aimeraient bien améliorer leurs leçons mais qui n’ont jamais appris ce qu’ils ont maintenant à enseigner.

La refondation de l’école primaire, qui permettra de redonner au système éducatif un niveau de tout premier rang, n’est qu’amorcée. C’est pourquoi Lire Ecrire, à la demande de Laurent Lafforgue, donne de nouveau accès à la pétition pour la refondation de l’école, afin que tous ceux qui ne voient pas le changement annoncé puissent continuer à dire leur impatience.

Il reste un point de désaccord fondamental avec les dispositions adoptées par la loi d'orientation sur l'école : au nom de la liberté pédagogique, les instituteurs conservent la possibilité de choisir entre méthode alphabétique et méthode semi-globale. Ainsi, la méthode semi-globale, aux si funestes effets – 200 000 enfants chaque année qui resteront de mauvais lecteurs le reste de leur vie – peut continuer ses ravages dans la plupart des classes.

La pression doit être maintenue sur le Ministère pour que celui-ci accompagne cette réforme et mette en œuvre tout ce qui est nécessaire pour qu’elle puisse prendre corps, afin de faire disparaître les résistances qui empêchent la réussite scolaire des enfants confiés au système éducatif.

C’est pourquoi Lire Ecrire vous invite à signer et à faire connaître cette pétition largement.

www.refondation-ecole.info

Gilbert Sibieude.

Dernières infos :

09.12.08 14:44

Pétition pour la refondation de l’école


05.12.08 21:15

Témoignage : que de temps perdu à l’iufm


13.11.08 20:37

Evaluation du primaire en 2009 : le niveau monte ?

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