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La petite maison dans les marais
La petite maison dans les marais
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20 mai 2008

Halte spi du mardi...

En union avec La Marquise de Carabas, voici la halte spi d'aujourd'hui.
Vos intentions de prières sont toujours les bienvenues

Psaume 23 : Rien ne nous manque

Le Seigneur est mon berger :

je ne manque de rien.

Il me fait reposer dans de verts pâturages,

Il me dirige près des eaux paisibles.

Il restaure mon âme.

Il me conduit dans les sentiers de la justice,

à cause de son nom.

Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,

Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :

ta houlette et ton bâton me rassurent.

Tu dresses devant moi une table,

en face de mes adversaires ;

tu oins d'huile ma tête,

et ma coupe déborde.

Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront

tous les jours de ma vie,

et j'habiterai dans la maison du Seigneur

jusqu'à la fin de mes jours.

(Psaume 23)

Pour de nombreux croyants à travers les âges, le psaume 23 a occupé une place de choix. La confiance paisible de cette prière, les images simples qu'elle utilise (un pré, l'eau, l'ombre, une table) pour dire comment Dieu accompagne les croyants à travers de vraies difficultés, l'ont rendu chère à beaucoup, et apte à être lue et relue à des moments très divers de la vie. Peu de prières nous paraissent aussi universelles.

L'image donnée au premier verset oriente tout l'ensemble : « Le Seigneur est mon berger, rien ne me manque. » Quelle force recèle cette affirmation ! « Rien » dit le psalmiste ! Comment est-ce possible ? nous demandons-nous. Aussitôt le texte nous plonge dans une ambiance de fraîcheur vivifiante. Le berger sait faire revivre son troupeau en le conduisant aux lieux de ressourcement. Il fait ainsi avancer ses brebis. La vie du troupeau est dans un mouvement sans cesse renouvelé, toujours repris.

Les versets suivants évoquent à deux reprises des dangers importants. C'est vrai : un berger ne soustrait pas son troupeau aux dangers, mais il le fait passer à travers. D'abord c'est une vallée sombre, où la mort ne semble pas loin. Dieu est là, affirme le psalmiste, mais dans le noir. On dirait que l'œil ne voit plus rien, mais que l'on entend seulement. Le bâton tape contre le sol, seule preuve pour les brebis que leur berger est toujours présent. Ensuite une transition abrupte : Dieu dresse une table où le croyant se trouve face à ses adversaires. L'accueil est débordant. Dieu fait en sorte qu'il ne s'agisse pas d'une confrontation mais d'une véritable fête.

Dans les derniers versets, le psalmiste se trouve sur un chemin : c'est la vie qui semble reprendre son cours « normal ». Mais au lieu d'être conduit par devant, il est comme « pressé » par derrière. Les dons de Dieu, la grâce et le bonheur, le suivent jusqu'à ce qu'il arrive à destination, à la maison même de Dieu où il pourra vivre en intimité sans fin avec lui.

- À quels événements ou situations de ma vie me font penser les images présentes dans le psaume ?

- Comment faisons-nous pour avancer au milieu des difficultés ? Comment nous laissons-nous renouveler par Dieu ?

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Commentaires
P
merci<br /> pimprenelle
La petite maison dans les marais
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